Dispositifs de vision et régimes extractifs
Séminaire Pensée extractiviste, pensée écosophique :
L’art (ré)génératif face à la dépossession dans le système-monde capitaliste
Deuxième séance : 24 octobre 2025
14h-17h · Auditorium du bâtiment Turbulence · Campus Saint-Charles · Aix-Marseille université.
Cette séance interroge la manière dont la terre – littéralement, politiquement, symboliquement – est archivée, représentée ou capturée par l’image. Photographie aérienne, cinéma, dispositifs de vision techniques ou artistiques : autant de médiums qui se font témoins et parfois complices d’une extraction des mondes.
Le séminaire propose d’explorer les puissances critiques et imaginantes des pratiques visuelles et artistiques confrontées à la crise écologique, aux logiques extractivistes et aux héritages coloniaux. À travers ses séances, il réunit artistes, chercheur·euses et curateur·ices pour interroger les manières dont les images – fixes, mouvantes, techniques ou rituelles – participent à la fabrique de mondes, à la critique des savoirs dominants, et à la construction d’alternatives. Quelles sont les visualités de l’extractivisme ? Quels gestes et imaginaires pour penser, habiter ou résister à l’extractivisme ? Et comment l’art peut-il proposer des formes de basculement, d’alerte ou de soin ?
Participant·e·s :
Marianne de Cambiaire, Du « vitalisme cinématographique » à la nature morte du cinéma. Réflexions sur les puissances extractives du film à l’heure de la « mort de la nature ».
Alfredo Thiermann, El Suelo como Archivo.
Marcella Marer, Le regard de l’oiseau. Perspectives croisées sur la photographie aérienne des terres indigènes en Amazonie brésilienne.
Séance réalisée dans le cadre du séminaire « l’atelier des basculements ».
Dos Mares participe aux séminaires «Pensée extractiviste, pensée écologique : L’art (ré)génératif face à la dépossession dans le système-monde capitaliste» organisées entre octobre et décembre sur une invitation des chercheurs Alejandro Léon Cannock et Mathieu Corp.