Mónica Rivas Arce
Jeudi 10 juillet 2025
18h · ateliers vian · Dos Mares
3A rue Vian · 13006 Marseille
Résidence de recherche à Marseille
En partenariat avec l’Alliance française Costa Rica et l’Ambassade de France au Costa Rica.
Mónica Rivas Arce est une artiste et photographe costaricienne dont la pratique se situe à l’intersection du territoire, de la mémoire et de la représentation. Son œuvre explore le lien entre les personnes et les espaces qu’elles habitent, en questionnant le territoire comme une construction sociale, politique et affective. Elle travaille à partir d’archives, d’objets trouvés et de fragments de mémoire afin d’activer des processus de réflexion critique sur les dynamiques d’occupation, de déplacement et d’appartenance.
Elle exerce en tant qu’animatrice d’ateliers et professeure au CETAV (Centre de Technologie pour les Arts Visuels), où elle encourage la pensée critique et la production indépendante.
Son projet Images et souvenirs publics a été exposé au Salon National des Arts Visuels 2022 et a reçu la Bourse Catalyseur de TeorÉtica en 2024. La même année, elle a obtenu une mention honorable aux Prix Nationaux de la Culture Francisco Amighetti pour l’exposition Gestes d’appropriation et de disparition, réalisée avec le soutien de l’Alliance Française et sous le commissariat de Dos Mares.
Elle a également collaboré à la curatelle et à la gestion culturelle de l’espace F de Imagen, et fait partie de LA TRAMA, un réseau d’espaces artistiques indépendants au Costa Rica.
Texte de l’artiste :
« Ma pratique artistique se situe au croisement de la photographie et de l’audiovisuel, avec un accent mis sur la réflexion critique autour du territoire, de l’appartenance et de la mémoire.
Je m’intéresse à problématiser le territoire non pas seulement comme un espace géographique, mais comme un champ de relations, de conflits et de significations en perpétuelle transformation.
Je développe mon processus à partir de la recherche et de la collecte d’archives et d’objets trouvés. À travers ces médiums, je cherche à susciter une réflexion sur les dynamiques d’occupation, de déplacement et de réappropriation de l’espace, en comprenant le lien au territoire comme une relation éthique et politique qui reste à reconsidérer et à approfondir. »