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Résidence internationale


Tauã Reis

Résidence de recherche à Marseille
En partenariat avec HOA Cultural Society, dans le cadre de la Saison Brésil – France 2025.
Du 14 mai au 14 juin 2025

Tauã Reis, (São Paulo, 1997) travaille à Niterói, Rio de Janeiro. Il est fondateur et résident du Lab.Simbiosys. Sa pratique transdisciplinaire englobe la sculpture, la vidéo, la performance et la peinture.
Dans ses œuvres, Tauã explore les cosmoperceptions afro-diasporiques et autochtones, en les associant à une imagination radicale transvestigénère.
Actuellement, il se consacre à la recherche sur les métaux en explorant des notions de chemin, de temps et de fertilité, en dialogue avec la matérialité végétale.

Tauã Reis a présenté son travail dans divers espaces d’art et centres culturels au Brésil, notamment à l’EAV Parque Lage, à Rio de Janeiro, au Centre des Arts de l’Université de l’État de Rio de Janeiro. En 2024, il intègre le Gira – Circuit Itinérant de Performance au MACquinho (Musée d’Art Contemporain de Niterói). La même année, son travail est présenté dans Constituindo do Brasil Possível au Centre Culturel des Postes. Il participe aussi à l’exposition Caminho au Muhcab (Musée de l’Histoire et de la Culture Afro-Brésilienne) à Rio de Janeiro.

Tauã tisse une trajectoire artistique marquée par une forte présence sur la scène contemporaine de Rio de Janeiro, en résonance avec les questions écologiques, spirituelles et politiques qui traversent sa pratique.

Pendant sa résidence à Marseille, il propose une recherche artistique qui articule la matérialité du fer, la mémoire végétale et les technologies traditionnelles, en dialogue avec les cosmoperceptions des peuples bantous, nagôs et des terreiros. Sa recherche critique le déséquilibre écologique imposé par le colonialisme, et cherche à réimaginer un équilibre entre les mondes minéral, végétal et humain.

Le projet se concentre sur le fer, en explorant son histoire géologique, ses usages symboliques et techniques par les communautés traditionnelles précoloniales—associés à des savoirs sacrés de transformation et de fertilité—et sa réduction à une ressource d’accumulation pendant la colonisation. Il propose de cartographier les parcours géographiques du fer, des mines africaines aux aciéries modernes, ainsi que les trajectoires des forgerons dont l’art a été redéfini dans la diaspora, tout en conservant une relation rituelle avec la terre et le corps. Inspiré par Vandana Shiva, son travail propose une éthique du soin, où minéral, plante et corps coexistent comme agents d’un même cosmos.

Visuel : ANDU, Court métrage expérimental, 2022, 7’07’’. De la série « Forger la liberté »

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