© Diyae Bourhim, Nejm – Fiest, 2019. Broderie sur photographie d’archive.
Les tortues volent aussi
ouverture d’atelier & rencontre avec les artistes
jeudi 6 avril · 15h-20h
ateliers vian · dos mares
À l’initiative de Référent Ciel , Dos Mares accueille à Marseille, une phase de la résidence Les tortues volent.
Les tortues volent aussi est un projet de résidence d’artistes et de publications. Itinérant (Maroc, France) et participatif, il s’engage dans une pratique sociale.
Prenant place à travers la Méditerranée, une partie des déplacements se font en voilier et invite à réfléchir à des questions liées à l’environnement : comment répondre aux besoins actuels de manière durable ? L’idée est de réfléchir à la cohabitation des êtres vivants, non seulement dans un environnement mais aussi avec lui.
Deux artistes d’art visuel (une de chaque rive) expérimentent et travaillent ensemble et avec des communautés, structures et partenaires locales.
Chaque temps d’action est un espace de recherche (dialogue, échange, workshops) et un espace de restitution (podcasts, tables rondes, visites d’atelier). Toutes les collaborations sont adaptées en fonction des possibilités avec une dynamique de transversalité. Les tortues volent aussi s’efforce ainsi d’améliorer la circulation des artistes et de favoriser l’échange dans une dynamique éco-responsable et interculturelle.
Une archive collective du projet sera développée tout au long (et en aval) de la résidence et sera publiée sous forme d’une édition bilingue (arabe/français).
Les artistes en résidence
Diyae Bourhim
« Ma pratique artistique s’articule autour des récits d’espace, de leur architecture, des matériaux qui les constituent et des marques de vie imprimées par ceux qui les habitent. […] Je crois qu’à travers ces éléments, nous pouvons révéler des histoires que les archives officielles sont incapables de raconter. »
Pendant la résidence, elle réfléchira sur cette situation de passage et de transition que nous allons vivre ensemble, dans des lieux particuliers, étroits et hybrides, à travers l’écrit, le son, la lumière et le tissage.
Il s’agira de mettre en lumière ces liens presque invisibles à travers une navigation relationnelle et une analyse poétique et visuelle des éléments collectés de notre vécu.
Julie Perot
Julie travaille entre l’installation, la performance et le vêtement. Elle s’intéresse à ce qui rend un lieu inconfortable ou propice au partage d’intime.
Le dévoilement d’un secret est un principe fondamental pour elle : le faire à travers des indices artistiques est une manière de reprendre le pouvoir sur nos lieux de vie.
Elle s’intéressera à la pratique du tissage et collectera de vieux tissus/habits pour en imaginer une nouvelle forme. De ses recherches naîtront un nouveau rapport à l’intime, au seuil des cultures. Ces nouvelles formes questionnent cette notion du seuil de l’espace intime et de l’espace public.
Association Référent Ciel
Marseille
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